Qui sommes-nous ?

Le Sud-Ouest de la France est fidèle à ses traditions taurines : course landaise, course à la cocarde, jeux taurins, encierros, novilladas et corridas... Chaque village, le plus petit soit-il, inscrit au programme de ses fêtes une ou plusieurs manifestations taurines, et c'est à cette occasion que se retrouvent ceux que l'on appelle tauromaches, aficionados ou coursayres. Mais au-delà de leur passion pour une tradition ancestrale, c'est aussi le sens de la fête et de la convivialité qu'ils viennent célébrer.

Tous les ans, à l'occasion de vacances ou de passages dans notre région, que ce soit dans le pays dacquois, en Chalosse, dans le Gers, les Pyrénées Atlantiques, le Lot et Garonne ou sur la côte atlantique, un très grand nombre de touristes et de curistes découvrent les spectacles taurins. La plupart du temps ils se font une idée bien différente de ce que véhiculent certains médias. Car pour juger il faut connaître, et ceux qui découvrent nos ferias et nos traditions ont ensuite une toute autre opinion.

Course Landaise Magazine informe quotidiennement sur toute l'actualité de la course landaise et propose de mieux la connaître au travers de documents pédagogiques, d'articles, de photos, de vidéos... publiés dans le "Magazine Coursayre" et le "Blog Actus" (menu horizontal). Course Landaise Magazine est dédié à tous les acteurs, qu'ils soient organisateurs, acteurs de la piste, dirigeants... et à tous ceux qui font vivre cette tradition gasconne.

La passion du bétail, l'attachement à des combats qui magnifient l'art et le courage, la défense d'une identité qui fait notre histoire et notre âme.... c'est ce que nous défendons.


Le 5 juillet 2006, un nouveau site internet sur la course landaise (Au coeur de la course landaise) apparaissait sur la toile. Fort de ses 66 000 visiteurs et d'une progression régulière, il a rempli la mission qui était la sienne : parler de notre passion pour la course landaise, d'hier et d'aujourd'hui, partager cette passion avec d'autres passionnés, la faire découvrir aux profanes (et pour cela internet est un fantastique outil de vulgarisation)... et mettre sur le devant de la scène tous ceux qui en sont les acteurs et les organisateurs.

Le site, divisé à l'origine en trois blogs aux objectifs différents, s'est transformé en 2012 en un seul site : "Course Landaise Magazine" conçu comme un véritable magazine d'informations.


Un peu d'histoire : pourquoi le site a-t-il été créé ?

1967. Sous l'autorité de René Gaujous, président de l'amicale des clubs et vice-président de la Fédération Française de la Course Landaise, Michel Puzos effectuait ses premiers pas dans le cercle de la presse tauromachique en tant que correspondant de « La Course Landaise » et de « Sud-Ouest » pour la Haute-Lande et la côte atlantique. Durant 15 ans il allait sillonner les routes des Landes et du Gers pour un "tour des arènes" absolument féérique. Les étoiles d'alors s'appelaient Marcel Forsans, Christian Ramuncho, Guillaume Ramunchito, Michel Agruna, Henri Duplat et tant d'autres... 15 années de bonheur durant lesquelles il allait rencontrer des personnages hauts en couleur, remarquables de savoir-faire, d'intelligence et d'humanité, de connaisance en matière de course, et qui pas à pas, côte à côte, traçaient le sillon du renouveau de la course landaise... C'est à cette époque que prirent vraiment leur essor la Fédération, les Challenges, l'Amicale des Clubs, le Championnat de France, le Championnat des Cuadrillas, l'élection de la Corne d'Or et du Cordier d'Argent... bref, toute l'ossature de ce qu'est la Course Landaise aujourd'hui... 15 années durant lesquelles il a vibré à des exploits restés dans la légende : ces premiers championnats de France à Nogaro où l'aficion retenait son souffle, ces concours de Dax où s'élevaient des entrailles de l'arène des broncas terribles ou à l'inverse des tonnerres d'applaudissements et de bravos, ces premiers affrontements de Duplat, d'Agruna et de Ramunchito avec les taureaux... 15 années de bonheur, ponctuées de tous ces souvenirs de la piste, mais aussi de messages touchants, tel celui que le Ganadero Jo Maigret lui adressait quelque temps avant sa disparition le 6 Septembre 1972 : « pour tout ce que tu fais pour la course, ton dévouement, ton aficion, je te prie de croire cher Michel à l'assurance de ma meilleure amitié »... de la part d'un tel « Monsieur », ces écrits valaient de l'or, et bien plus encore que toutes les reconnaissances officielles.

1969. Michel entrait à la FFCL (présidée alors par Jacques Milliès-Lacroix) pour y représenter les jeunes aficionados et il présentait quelques mois plus tard un rapport dont quelques mesures ont encore cours aujourd'hui (carte jeunes, coupe de la courtoisie...)

1980. Pour des raisons personnelles et professionnelles, Michel s'éloignait  de la course landaise, une longue période durant laquelle il allait vérifier l'inexactitude du proverbe « loin des yeux loin du cœur ». Quand on a connu la course landaise, on ne peut l'oublier. Durant cette période il y eut ces anciens élèves tels Denis, Nicolas ou Fabien qui prirent le chemin des arènes et qui le raccrochèrent à la course sans difficulté... la joie et l'émotion sont sans pareille quand il les voit en piste... et puis la famille Labat qui fut toujours à ses côtés, André Lux (le cordier) qu'il retrouvait régulièrement à Saint-Pandelon et dont il gardera toujours en mémoire son dernier salut de la main un jour de 2001, quelques jours avant sa disparition.

2003. La retraite a sonné... un peu plus de temps à disposer, et voilà que revient cette envie de servir la course landaise. Le journal couleur tuile a disparu. « La Cazérienne » est somptueuse mais trop officielle à son goût. L'informatique, qu'il a pratiqué avec ses élèves lors de ses dernières années d'enseigant, et Internet, désormais l'incontournable nouveau média, vont lui donner l'occasion de revenir en course landaise. Michel participe à la rédaction d'articles sur deux sites, avec de belles satisfactions pour quelqu'un qui aime l'écriture, mais aussi quelques désaccords et pas mal de désagréments avec ceux qui dirigent ces sites. D'esprit très indépendant, il reprend sa liberté et le voilà redevenu libre de mes mouvements.

Juillet 2006. A ce stade que faire ? redevenir un simple spectateur ? Michel relit alors ce que vient de lui écrire un acteur de la course landaise : « tu ne peux pas abandonner comme ça tes projets... la course landaise a besoin de personnes qui veulent s'investir pour elle »... cela ne flatte pas son ego mais si vraiment l'on pense qu'il peut être utile, et si c'est un acteur de la course qui le dit, alors c'est amplement suffisant pour le convaincre à poursuivre sa tâche. Sa décision est prise : il crée un site course landaise. 

Mercredi 5 juillet 2006 midi : Le site est en ligne et il s'emploie à le référencer. Surprise à 18h : 68 personnes se sont déjà connectées, 68 raisons qui l'encouragent donc, malgré de petits moyens, à foncer... Rapidement le nombre de visiteurs va augmenter, prouvant que le site avait sa place pour faire vivre notre aficion... mais aussi pour faire connaître et aimer notre tradition, ce jeu de l'écart et du saut, cette démonstration de courage et d'authenticité devant des vaches de combat, ce spectacle plein de panache et d'émotion.

2009 : Course Landaise Magazine, c'est plus de 256 000 visiteurs, entre 400 et 500 quotidiennement durant la période d'hiver, plus de 800 durant la temporada.

2010-2011 : La progression est spectaculaire et à plusieurs reprises, lors d'évènements importants comme la corne d'or, le concours de Dax ou le championnat de France, les 1000 visiteurs uniques sont dépassés. L'équipe rédactionnelle s'est agrandie, le travail des correspondants est de plus en plus facilité par les organisateurs, que ce soit la Fédération, les comités régionaux, les clubs, les comités... l'idée qu'il faut méditiser les courses et donc accorder à la presse des moyens de travail plus adéquats qu'auparavant fait son chemin. Il reste encore à faire, tout n'est pas parfait.

2012 : Un peu à l'étroit sur l'hébergeur, le site émigre sur e-monsite afin de disposer de fonctionnalités plus nombreuses. Ainsi "Course Landaise Magazine" devient un site à part entière, avec toujours deux parties bien distinctes : un magazine pour informer et une partie à caractère plus pédagogique pour ceux qui veulent découvrir la course landaise. La progression des consultations se poursuit, le nombre de visiteurs uniques ayant dépassé quotidiennement la barre des 1000 à plusieurs reprises. De nouveaux rédacteurs, tous bénévoles et passionnés, rejoignent l'équipe pour partager cette belle cause, faire évoluer le site... et ménager le webmaster. 


L'adresse : https://www.mpcourselandaise.com/


Le mot de Michel Puzos :

Ce site je le dédie à René Gaujous qui m'a entraîné en 1967 dans la belle aventure du journal "La Course Landaise", à Robert Castagnon qui m'a accordé sa confiance pour écrire dans "La Talenquère", à Michel Laurensan qui a été l'un des premiers à signer des articles, à Guy Lamarque, mon cousin, écarteur en formelle chez Joseph Labat, avec qui j'ai partagé des moments inoubliables, dans la vie et dans l'arène, et qui nous a dit adieu le jour de ses 20 ans sur une route des Landes, à tous les acteurs de la course landaise et aux organisateurs de spectacles, car c'est grâce à eux, au courage des uns et au dévouement des autres, que nous pouvons vivre et partager notre aficion.

Toute ma gratitude à ceux qui m'ont fait découvrir et aimer cette tradition taurine du Sud-Ouest, et grâce à qui j'ai pu vivre tant de moments exaltants. Beaucoup ne sont plus là...

Merci pour votre fidélité, pour l'intérêt que vous portez à notre travail : une tâche qui demande beaucoup de temps et qui s'inscrit complètement dans le bénévolat. Bonne visite (ou "bon surf" pour reprendre une expression à la mode sur internet) sur "Course Landaise Magazine".

Et un grand merci également à tous ceux qui participent à la rédaction des articles et ceux qui me soutiennent dans mon entreprise.


Soutien à un ami

Michel Puzos vient de créer son site coursayre « Course Landaise Magazine » ; tout un programme. Au fil des jours, ce site s'étoffe avec des rubriques aussi intéressantes les unes que les autres. Michel est entré en course landaise comme on entre en religion en 1967 comme correspondant du journal «La Course Landaise» encouragé par René Gaujous alors vice-président de la FFCL. A partir de 1967 et durant 15 années, il nous a fait vivre sa passion au travers d'un nombre impressionnant d'articles, qu'il s'agisse de comptes-rendus de courses ou d'articles de fond. Trois années plus tard, je lui emboîtais le pas, encouragé moi aussi par René Gaujous.. Durant toutes ces années, nous avons bataillé ferme, chacun avec nos convictions et nos idées, parfois et souvent au grand dam des anciens qui ne nous ne faisaient pas de cadeaux. Cette époque est aujourd'hui révolue, les anciens reposent en paix et souvent nous évoquons avec beaucoup d'émotion leur personnalité. Parallèlement, Michel est entré à la FFCL en 1969 où il a siégé jusqu'en 1980. Après une longue traversée du désert, l'avènement de l'informatique lui a permis de renouer avec sa passion qui ne l'avait jamais quitté malgré une retraite en Sud Gironde depuis 2003. Et puis, plusieurs de ses anciens élèves avaient embrassé une carrière en course landaise. Nos chemins se sont séparés en raison de nos contraintes professionnelles durant de longues années et les hasards de la vie ont fait qu'ils se sont croisés de nouveau en 2005 toujours en Gironde. Maintenant, Michel Puzos, depuis le 5 juillet 2006 vole de ses propres ailes encouragé par beaucoup de personnes du mundillo dont certaines sont quand même une référence en la matière. Michel ne roule pour personne même si des liens très proches l'unissent à la famille Labat et ce depuis bien des années ; lui le deuxième fils d'Ida et du regretté Joseph, qui a vu grandir Jean-Pierre puis son fils Teddy sur les terres de Buglose qu'il connaît dans les moindres détails. Simplement, il roule pour la course landaise, sa passion et ce n'est déjà pas si mal. Michel, à l'heure où tu viens de porter sur les fonds baptismaux ce nouveau site, sache que mon soutien t'est acquis. Suerte pour la suite et bien amicalement.

Le 9 Octobre 2006

Michel Laurensan

C’est la course landaise, sous toutes ses coutures, qui est à l’honneur au sein du site "Course Landaise Magazine". Il s’agit, en effet, de promouvoir ce sport ancestral landais en faisant pénétrer les lecteurs, tant les vacanciers que les autochtones, dans les coulisses de la course landaise, histoire de mieux s’imprégner d’une culture, partie intégrante de l’identité gasconne. Chaque article, photographie et reportage résonne de toute la culture coursayre, dépositaire d’une identité forte et exceptionnelle par ses références -historique, géographique, linguistique, naturelle et culturelle-. Communément écrit "coursayre", le mot français correspondant serait plutôt "courseur". Mais gardons "coursayre" en français, prononcé "coursaÿre". La graphie alibertine "corsaire" met en évidence une identité possible avec le "corsaire" français (pirate), qui pratiquait aussi une "course".

Aujourd’hui, la culture est une composante majeure du développement local et le site s'est ainsi donné pour mission de contribuer au rayonnement artistique et culturel de la course landaise et à sa promotion. Pour ce faire, il était nécessaire que le magazine soit en accord avec notre réalité afin d’être plus fortement repérable dans le paysage culturel régional. En se déterminant “gascon” cet art affirme une identité forte et ouverte qui assume son héritage traditionnel et s’ancre dans le présent, tout en portant son regard vers l’avenir. De plus, le patrimoine culturel de la région demeure depuis toujours une source d’inspiration, autant pour la peinture, la photographie, la littérature, que pour la poésie et la musique.

Une nouvelle ligne artistique et culturelle est progressivement née de cette ambition et, avec elle, de grandes missions qui détermineront notre action pour les années à venir : la diffusion de spectacles, aussi bien locaux que nationaux, dans le cadre d’une saison culturelle variée et accessible qui s’adresse à tous, l’accompagnement des acteurs qui créent et qui conçoivent ses rendez-vous coursayres, la recherche active de nouveaux spectateurs et enfin la promotion de cette identité coursayre qui fait notre singularité.

Pour conclure, soulignons que la démarche du site "Course Landaise Magazine" est maintenant considérée comme une pratique culturelle jugée légitime. Elle est reconnue digne de transmission par les coursayres, les acteurs et les comités. Elle peut ainsi espérer accéder au soutien et à sa valorisation auprès des institutions de l’État, notamment du ministère de la jeunesse et des sports et de l’éducation nationale.

Maria Terrak

Date de dernière mise à jour : 21/12/2023