C ) Campagne/Cazaubon

Les arènes aujourd'hui

Véritable institution culturelle depuis plus de deux siècles, la course landaise est partie intégrante du patrimoine landais. Son histoire et ses traditions se confondent avec la vie des petites et grandes communes, et jadis, il n’était pas rare de compter un écarteur dans chaque famille. Campagne ne déroge pas à la règle puisque, dès 1840, on voit apparaître au centre du village, une construction minimaliste qui limitera les dangers des courses de taureaux de l’époque. En 1947, avec l’aide d’entreprises locales et de beaucoup de bénévoles, elle sera étoffée de gradins, puis couverte en 1949. Ainsi, durant plusieurs décennies, les fêtes du village seront ponctuées par plusieurs courses et compétitions fédérales.

Les arènes hier

Mais, à partir de 1993, leur utilisation occasionnelle ne permet plus d’assurer convenablement leur entretien, et les certificats de conformité deviennent de plus en plus difficiles à obtenir, notamment après le drame de Furiani, survenu le 5 mai 1992. Bien que conscientes du patrimoine architectural qu’elles représentent, faute de moyens, les municipalités ne pourront les sauvegarder et elles seront détruites en 1997.

Au terme d’une réflexion, la municipalité de Christian Nolibois a souhaité renouer avec cette tradition locale et le projet de construction d’une structure en dur, fruit du travail des bénévoles et de quelques mécènes, a abouti à l’inauguration, le 31 mars 2013, par le ministre, Alain Vidalies, des nouvelles arènes.

À Campagne, le bénévolat n'est pas en crise. Une trentaine de volontaires s'affaire autour de Joël Mallet, maire adjoint aux associations et à la voirie, pour construire des arènes en dur, à proximité de la salle polyvalente.

Encouragé par l'ancien maire, Christian Nolibois, prématurément disparu en avril 2011, un noyau de bénévoles s'est attaqué à ce chantier titanesque. «Il y allait de la notoriété de nos fêtes, voire de leur existence même», considère le président Christophe Loubère. Car, à Campagne, pays coursayre, il est impensable d'imaginer une fête réussie sans spectacles taurins. «Christian, la veille de son décès, m'avait fait promettre de mener ce projet à bien, pour les jeunes», précise Joël Mallet. Construction de la contre-piste, des 14 loges, de l'infirmerie (seule partie pour laquelle on a fait appel à un professionnel).

La piste, de dimensions imposantes, peut même accueillir des concours.

L' ouvrage, dont le pourtour est en pin des Landes, a été traité à cœur à l'usine Lesbats, située quartier Bertheuilh à Saint-Perdon. Quant au matériau utilisé pour le sol de la piste, il provient de la carrière voisine de Saint-Martin-d'Oney. Ces deux entreprises ont consenti des remises à la municipalité. Seul un artisan maçon est intervenu sur le chantier pour réaliser une partie des loges. Les gradins, d'une capacité de 528 places, ne sont installés que l'été. Le reste du temps, ils sont montés dans le hall des sports tout proche, pour un meilleur confort des spectateurs du basket.

Sources : Mairie de Castelnau d'Auzan

Village gersois, Castelnau d'Auzan se situe à l'orée de la forêt landaise, à une heure de l'océan, et à peine plus des Pyrénées, de Lourdes, de Bordeaux, du Pays Basque, de Biarritz ou de la frontière espagnole... Ce village s'affirme un lieu idéal et merveilleux de séjour, sur les pas de d'Artagnan et d'Henri IV, à la rencontre de joies saines et multiples répondant aux aspirations les plus diverses......

Si le lac du Coucut à Castelnau d'Auzan offre aux promeneurs une balade bien agréable, les tauromaches s'arrêteront bien sûr aux arènes, car la course landaise est très prisée dans cette cité gersoise, et son passé taurin est riche en exploits des écarteurs landais... et gersois, plusieurs d'entre eux, notamment Denis Lazartigues, s'étant illustrés au plus haut niveau.

Ces arènes sont imposantes par leurs dimensions : une piste de 45 mètres de long et de 20 mètres de large, d'excellente tenue, et sur laquelle hommes et bétail peuvent s'exprimer au mieux. Cette piste est entourée de hautes tribunes, bien ombragées en été par une douzaine de beaux platanes sur la droite, le côté gauche pouvant lui aussi être couvert si la canicule ou les averses printanières l'exigent. Les portes des loges sont en briques pleines, typiques des bâtisses du début du siècle.

Ci-dessous la porte d'entrée des toreros, à laquelle sont accolés de part et d'autre deux escaliers,

Course landaise à la fin du mois de Juillet

Située aux confins de l’Occitanie et porte d’entrée de la Nouvelle Aquitaine, Cazaubon est une des plus anciennes bastides gersoises. Dotée d'un riche patrimoine, cette cité aux sept hameaux, dont celui de Barbotan les Thermes est sans doute le plus connu, mérite que l'on s'y arrête.

Le coursayre privilégiera les arènes, construites en 1891 pour assouvir l'engouement des cazaubonnais pour les courses de taureaux. En 1898, les arènes ont été déplacées sur le site actuel, l'emplacement originel recevant les Écoles Publiques.

Cazaubon est devenue au fil du temps une place forte de la course landaise, les cazaubonnais et les gersois démontrant au cours de l'histoire qu'ils étaient de fiers gascons, courageux et téméraires comme le sont les écarteurs landais.

Dotées de 1750 places, les arènes de Cazaubon accueillent de nombreuses manifestations taurines et des concerts.

Elles portent le nom de Jean et Gérard Darrigade, le premier nommé grand aficionado, le second, son fils, journaliste et président de la FFCL de 1976 à 1997.