E ) Estang/Eauze

Estang

Les arènes d'Estang en 1901 

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Il aura fallu plusieurs années de collaboration du village et de tauromaches passionnés pour finaliser la construction des arènes. Les fiers Gascons peuvent s'enorgueillir de cette réussite, ils les sauvegardent jalousement à juste titre, elles le méritent.

A l'ombre d'une haie de platanes centenaires, les arènes d'Estang ont fêté leur 100ème anniversaire en 2001. Avec des tribunes entièrement couvertes, elles sont inscrites à l'inventaire secondaire des Monuments Historiques depuis le 15 novembre 1993.

Les arènes d'Estang aujourd'hui

Estang

Quelques dates importantes

  • 1901 : Inauguration de la première tranche, date que l'on peut voir inscrite en gros chiffres sur la Tribune d'Honneur. Sur un terrain préalablement assaini sont construites 10 loges en dur aux portes briquetées, surmontées de gradins en bois déjà couverts.

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  • 1913 : 4 estangois (Mrs Dubos, Sier, Bougnères et Randé) regroupés dans un syndicat des fêtes indépendant mais propriétaire des arènes, commencent à construire le côté opposé, les tribunes de premières qui ne seront cependant pas achevées, pour cause de guerre.
  • 1919 : Construction de la partie située à l'est. La construction est interrompue par la guerre de 14-18 et reprise en 1919. Les gradins de la partie située à l'est avaient été un peu endommagés pendant cette attente, il fut décidé de les reconstruire et de les couvrir.
  • 1921 : C'est à cette date que sont achevées les tribunes. Les gradins des secondes sont édifiés à l'aide du bois fourni par les exploitants forestiers locaux.
  • 1928 : Les arènes sont achevées avec la réalisation de ses ailes nord-sud. La construction s'effectue en plusieurs étapes, mais sans que cela ne porte atteinte à l'harmonie de l'ensemble. Le style initial est conservé.
  • 1930 : Le Président du Syndicat des fêtes, Paul Dubos, convainc les membres du syndicat d'édifier les côtés nord et sud et de les couvrir.
  • 3 Septembre 1939 : le Syndicat des fêtes d'Estang cède les arènes à la commune, moyennant remboursement.
  • 19 août 1984 : François Mitterrand, Président de la République, honore les arènes de sa présence. Une plaque à l'entrée des arènes commémore l'évènement. La même année les arènes sont inscrites au répertoire des monuments historiques.

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  • 1993 : Les arènes sont classées à l'inventaire secondaire des monuments historiques.
  • Aujourd'hui : La capacité d'accueil des premières, côté ouest, a été augmentée par l'adjonction de travées supplémentaires. C'est l'unique modification intervenue aux arènes et qui s'est opérée dans la sauvegarde la plus stricte des matériaux et des principes de construction originels. La capacité d'accueil est au total de 2208 places. Les arènes portent le nom de Jean Bartherotte, grand tauromache local, qui fut la cheville ouvrière de la Course Landaise à Estang (et fusillé pendant la 2ème guerre mondiale, le 3 juillet 1944). Les arènes accueillent plusieurs courses landaises par an, organisées par le club taurin et le comité des fêtes.

Estang

La Renaissance Estangoise d'abord dirigée par André Descat puis par Francis Labarthe accompagne de ses cuivres et autres roulements de tambours les écarts majestueux et le paséo de début et de fin de course entonnant fièrement la "cazérienne".

Et puis, pendant plusieurs étés, à l'occasion des fêtes locales, chaque Lundi soir un spectacle de music-hall était organisé, et les arènes ont entendu les voix célèbres de Gilbert Bécaud, Enrico Macias, Annie Cordy, Michelle Torr, Line Renaud, Carlos et bien d'autres artistes...

Dans ces conditions, qui pourrait en vouloir aux administrés du Maire Ernest Caillebar d'avoir un jour bravé l'interdit de 1901 du Préfet Méchin, d'organiser "des courses de bœufs et vaches" dans tout le domaine gascon ? Les maires successifs d'Estang (Léon Hugo, André Descat, Marcel Carrère, Pierre Rouquette, Jacques Cohen, France Ducos et aujourd'hui Christophe Randé) ont tous oeuvré pour la sauvegarde et l'embellie des arènes, et pour la défense de la course landaise.

Philippe Thore a été l'un des artisans du succès des courses d'Estang. Président du club taurin durant de très longues années, sa connaissance de la course et des acteurs a permis aux arènes d'Estang de rester un haut lieu de la course landaise dans le département du Gers.

Les arènes d'Estang sont aujourd'hui l'un des fleurons du patrimoine gascon.

Eauze

Arenes Eauze

Les Arènes d’Eauze, situées dans le Gers, ont une histoire riche et intéressante. 

Elles sont de type espagnol et circulaires, avec une capacité d’accueil de 3 600 places.

Eauze

Les arènes autrefois

La tradition des courses landaises à Eauze remonte à 1866. Les premières arènes étaient très sommaires, constituées de barrières et de charrettes barrant la place de la cathédrale.

Par la suite, des arènes ont été construites sur l’actuelle place de la Liberté, puis sur le lieu où se trouve aujourd’hui le monument aux morts et, enfin, sur un terrain un peu plus au sud. L’inauguration de ces nouvelles installations a eu lieu en juillet 1891.

De nouveaux amphithéâtres ont été élevés en 1925, avec des loges surmontées de tribunes en ciment et des gradins démontables en bois sur les côtés. Ces structures ont été remplacées par des structures fixes et couvertes après la Seconde Guerre mondiale.

Les arènes aujourd'hui

Eauze

Au milieu des années 1970, on a décidé de reconstruire totalement ces arènes en ciment, vers l’ancien terrain de rugby de la Belle-Marie. Les premières courses dans ces nouvelles arènes ont eu lieu en mai et juillet 1976.

Elles ont été conçues sur le modèle andalou avec l’utilisation de briques rouges et des décors de fer forgé portant les marques des principaux élevages français et espagnols. Elles sont l'oeuvre des services techniques de la ville sous la direction de Marcel Gaillard concepteur du projet.

Elles ont été officiellement inaugurées en 1982 par Jean Faget maire et Pierre Miquel président du comité des fêtes. Elles accueillent aussi bien des courses landaises que des corridas. Elles portent le nom de Nimeño II depuis 1992, en hommage à ce torero français qui n’a pas manqué une seule corrida à Eauze jusqu’à sa blessure tragique à Arles. Une plaque de Nimeño a été installée à l’entrée.

Eauze

Eauze gradins

La commune d’Eauze abrita, entre les deux guerres, les vaches du ganadero Jean-Joseph Lafitte, puis à partir des années 1970, celles de la ganaderia Dargelos.

Eauze en fleurs

Date de dernière mise à jour : 05/11/2023