Didier Goeytes Ecarteur landais 30 ans de course landaise

Didier Goeytes

 

DIDIER GOEYTES Ecarteur Landais - 30 ans de course landaise (Michel Puzos - Editions Gascogne)

Didier Goeytes est un très grand champion, l'une des figures de l'histoire de la course landaise. Il a connu une carrière faite à la fois de talent, de courage mais aussi d'humilité. Ce livre, écrit par passion pour la course landaise, célèbre un homme singulier et attachant, trois fois champion de France des écarteurs, vainqueur d'un nombre incalculable de concours, et aujourd'hui animateur hors pair. Ce livre retrace aussi les 30 ans de course landaise qui ont encadré sa vie de coursayre et sa carrière. 

Le livre "Didier Goeytes écarteur landais" est encore disponible auprès de Michel Puzos que l'on peut contacter à l'adresse mail suivante :

mpcourselandaise@hotmail.fr

Quelques extraits

1965 : Sur les rives du Luy

Extrait

Pour la famille Goeytes, c’est un heureux événement qui survient avec la venue au monde d’un petit garçon, le deuxième fils de Robert et Thérèse. Alain était né le 12 mars 1962. Et c’est trois ans plus tard, le 1er mars 1965, que Didier naît à Orthez, sur les terres de Gaston Fébus. Il en a gardé sans aucun doute l’âme chevaleresque, celle d’un combattant, parfois d’un guerrier, acquérant ses plus beaux titres et ses trophées les plus glorieux dans des joutes inoubliables. Il y a sûrement appris l’esprit des preux chevaliers, la vaillance, la bravoure, la générosité, le respect de l’adversaire, la fidélité, la passion vécue coûte que coûte.

Orthez la jolie aurait pu l’adouber, mais finalement c’est à quelques dizaines de kilomètres de là, à Amou, heureuse terre des Landes, perle de la Chalosse et berceau de l’aficion, que Didier Goeytes viendra mener sa vie. Des eaux du Gave de Pau aux rives du Luy, le tout jeune garçon n’aura pas beaucoup de mal à s’acclimater. Et s’il n’a pas eu le temps de connaître le château de Moncade il aura tôt fait de découvrir celui d’Amou, conçu par Mansart l’architecte de Versailles. Et puis, hasard de la vie, c’est justement rue Moncade où il résidera jusqu’en 1988, au numéro 22, dans une grande maison construite en 1868. Mais son château à lui, ce seront très vite les arènes de la Técouère, sur une belle place ombragée où les frondaisons des magnifiques platanes centenaires donnent de la fraîcheur, et où l’on aime venir se promener les soirs d’été. Il vient y jouer au fronton, mais rêve surtout aux courses landaises qui se déroulent aux arènes. Construites en 1954 avec le concours bénévole de la population, selon les plans de Monsieur Prunetti architecte à Dax, les arènes d’Amou sont bâties en dur au cœur d’un parc somptueux.  Leur blancheur, leur architecture, le chapiteau qui surmonte la porte d’entrée principale et sur lequel figure la devise amolloise « Amou que soy » (Je suis d’Amou), rappellent certaines arènes andalouses, un petit air d’Estepona. Didier est déjà convaincu qu’il y entrera un jour en tenue d’écarteur (comme l’a fait son père avant lui), et il rêve déjà de sortir « a hombros » par la grande porte, face au pont du Luy, comme les plus grands toreros landais ou espagnols. Amou est une terre d'écarteurs et de capitaines qui aiment toujours le danger bravé avec art. La course des Rameaux à Amou, l’une des premières de la saison, est réputée et attire tous les tauromaches de la région. Les champions de la ganaderia Labat, parmi lesquels les frères Vis, Christian et Guillaume, s'y taillent toujours un beau succès. Le boulanger-coursayre amollois Jean Labère, qui sait aussi bien pétrir les hommes de la cuadrilla que la pâte dans son fournil, n’y est pas étranger. Il fait office de débisaïre et n’a pas son pareil pour commenter la course, l’animer, transcender souvent les toreros, et ne pas se priver parfois d’un « bara bara » devenu légendaire pour signifier qu’une coursière doit être rentrée dans sa loge lorsqu’elle manque de combativité. Ce que Didier ne sait pas encore, c’est que quelques années plus tard......

1984

Extrait

Après le championnat de France, la temporada touche à sa fin. C’est le temps revenu du « mercato ». Cette fois, Jean-Charles sait que les prédictions d’Henri Duvignau vont se réaliser et que Joseph Labat a fait des propositions à Didier.

Mais le problème est un peu plus compliqué. D’abord Joseph Labat n’est pas le seul sur les rangs. Marcel Linès a également approché l’amollois, présenté ses offres et souhaité que Didier rejoigne sa ganaderia. Il est venu le voir avec son chef de cuadrilla Bernard Laplace. Mais Didier ne le connaît pas et se montre peu empressé.

A vrai dire, le souhait du petit prodige de Pussacq est tout autre, son horizon est ailleurs. Il veut rejoindre la ganaderia de Gisèle Latapy à Souprosse. Une ganaderia de renom, sur les terres de Vieillotte, que Roger Latapy a hissé au rang des formelles, que sa fille Gisèle vient de reprendre et qu’elle conduira avec passion et maestria jusqu’en 1994. Le choix de Didier est très personnel, beaucoup plus celui du cœur que de la raison. Un autre torero amollois, de dix ans son aîné, compte plus que tout autre ; parce qu’il est amollois, parce qu’il est l'un des plus grands écarteurs de cette époque, parce qu’il est le meilleur exemple de ce que lui veut devenir. Cet écarteur, c’est Didier Bordes… celui-là même qui vient de gagner les concours prestigieux de Mont de Marsan et de Dax. Et Didier le dit toujours avec une petite flamme dans les yeux : « Didier Bordes c’était mon idole ».

Didier Bordes est un élément essentiel de la cuadrilla de Gisèle Latapy. La question ne se pose donc pas : "C’est chez Gisèle Latapy que je voulais écarter". Marcel Linès a fait ses propositions, Joseph Labat a présenté les siennes, plutôt intéressantes… reste à convaincre Gisèle Latapy, la dame de Souprosse. La rencontre a bien lieu mais l'entrevue ne correspond pas tout à fait à ce que Didier espére. La ganadère lui fait comprendre qu’il débute dans la carrière, que malgré ses qualités il a tout à prouver, et qu’elle ne l’engagera pas aux mêmes conditions que Joseph Labat. Ce n’est pas une fin de non-recevoir mais un rappel de quelques principes. C'est un peu la douche froide pour quelqu'un qui était presque sûr de son coup. Alors que faut-il faire ? Maxime donne alors son avis et fait quelque peu la leçon. Labat c’est quand même le prestige, l’assurance d’un grand nombre de courses, une équipe de haut niveau, et un contrat intéressant......

1986

Extrait

A Audignon le 10 août, Eric Labeyrie est au pinacle ; Il dompte la difficile Cordoba qui salue bien haut. Didier le talonne, réussissant de bons écarts devant l’ancienne corne d’or Maroca, toréant de fort jolie façon la nouvelle, bien armée et combative, mais peut-être le fait-il avec moins d’éclat qu’habituellement. A Plaisance du Gers le 11 août, il n’occupera pas non plus les premiers rangs. Le 15 août, c’est la plaza renommée de Nogaro qui fête en même temps que l’assomption la tradition taurine. Robert Castagnon ouvre une fois encore ses arènes ombragées à la ganaderia Labat. Décidément en très grande forme et très sûr de lui, Philippe Descazaux inonde les arènes de son art et de ses figures magiques devant Flamenca et Negocia. Labeyrie et son double saut d’appel, Lalanne et ses feintes ciselées, séduisent le public nogarolien. Didier avec dix-huit passages se montre à son avantage devant Maroca. Mais il nous a tellement habitués à des scores flatteurs que les esprits critiques commencent sérieusement à douter de sa condition. Serait-ce une période de méforme ou de doute ? On s’habitue facilement au meilleur, et on oublie bien souvent qu’une cuadrilla est une équipe et que les relais s’imposent. Le soir du 15 août à Saint-Yaguen il remet d’ailleurs les pendules à l’heure, et avec 34 écarts il est l’homme de la soirée, recevant la coupe du comité des fêtes. Le lendemain à Arboucave il en rajoute six de plus et se classe à nouveau à la première place, recevant pour l’occasion la septième coupe de l’année. Rue Moncade, la salle à manger devient un musée et Thérèse est promue conservateur en chef... et première dame lustreuse.

Lors du concours de Dax le 19 août, Didier ne se classe pas et laisse le champ libre et toutes ses chances à son capitaine. Philippe Descazaux triomphe, c'est de bonne guerre, et ce n'est que justice pour le chef de cuadrilla.

A Lembeye le 23 août se dispute le 2ème concours de la Mutuelle des Toreros. Les « grands » ne rechignent pas à y concourir. Ce jour-là la lutte est épique entre Jean-Pierre Rachou, chef de cuadrilla chez Dargelos, sans aucun doute l’un des plus grands écarteurs de tous les temps, et Didier, souvent son adversaire dans de telles rencontres......

1987

Extrait

Le monde de la course landaise va malheureusement perdre l’un des écarteurs qu’elle chérissait. Le 27 juillet 1987, à Montfort en Chalosse, la course landaise des fêtes vient de débuter. Montfortoise est la deuxième coursière qui entre en piste pour la compétition. Christian Ramuncho la débute, puis vient Bernard Huguet. Il veut donner à cette soirée la réussite qu’il escompte. Montfort, c’est un peu sa cité, son territoire. A son 4ème écart, la vache, lâchée côté loges, part avec une vitesse inouïe, et Bernard, certainement surpris par ce rush furieux, la reçoit de plein fouet. Il tombe lourdement quelques mètres plus loin. Il ne se relève pas. La civière l’emporte à l’infirmerie, puis l’ambulance vers l’hôpital de Dax, l’hélicoptère pour l’hôpital Pellegrin de Bordeaux. C’est très sérieux. Malgré tout on espère. Hélas, le mardi suivant, la nouvelle terrible se répand : Bernard Huguet est décédé, à 38 ans. Le jeudi 30 juillet, toute l’aficion accompagne Bernard à sa dernière demeure, des plus modestes aux plus glorieux, la gorge serrée par les sanglots. Tous perdent un ami, un prestigieux défenseur de la course landaise, un superbe écarteur landais, généreux dans la vie comme dans l'arène. Mort au champ d’honneur, sur la piste des braves, jusqu’au terme tragique de sa passion. Pour honorer sa mémoire, une stèle lui a été dédiée, attenante au Musée de la course landaise à Bascons. Et un trophée qui porte son nom récompense chaque année l'écarteur qui réalise les plus beaux écarts de la saison, écarts dits "bonifiés" par un jury dans les courses de compétition.

L’année 1987 avait pourtant bien commencé, selon la tradition et l’ordonnancement habituel des courses, à des échéances quasi-immuables. Estang, Amou, Castelnau d’Auzan, Garlin, Montsoué… c’est l’ordre des choses et des plazas qui donnent l’envoi de la temporada......

Epilogue

Extrait

"C'est encore peu de vaincre, il faut savoir séduire" écrivait Voltaire. Didier a souvent vaincu au cours de ses quinze années de course landaise : en premier lieu les coursières et les toros qu'il affrontait, mais aussi ses adversaires, sa peur et ses blessures. Les coursières et les toros, il sut les mystifier et les dominer par le mélange savant de sa technique, de son art et parfois de son culot, de cette envie de gagner qui le caractérisait dans toutes ses pratiques sportives. Ses adversaires, souvent aussi doués que lui, avec d'autres styles mais les mêmes envies, il sut parfois les dépasser, profitant de son aisance à tourner des deux côtés de la corde, de son style à la fois classique et gracieux, sachant aussi pousser ses concurrents à la faute, les obligeant à prendre des risques un peu fous. Sa peur, il ne la montra que rarement, faisant preuve d'une grande force de caractère, intériorisant craintes et doutes. Ses blessures, parfois douloureuses et contraignantes, il les soigna, sans jamais se plaindre, avec toujours l'objectif de revenir, et de revenir plus fort sur le sable des arènes... face à une Garlinère, une Listone ou une Fédérale. Un écarteur landais est courageux, sinon il n'est pas.

Mais tout au long de sa vie d'écarteur, ou d'homme tout simplement, Didier a su aussi séduire. Et en premier lieu son public. Il lui a tout donné, son art, sa générosité, son talent, son sourire, son envie de combattre... car le public vient aux courses pour voir un combat, et des combattants valeureux, qui ne renoncent pas. Et puis il a apprécié sa disponibilité, sa simplicité, pour parler, pour répondre aux questions, pour partager ses victoires, pour serrer une main, donner une accolade, boire le petit coup de l'amitié après la course, poser pour une photo. L'écarteur a séduit dans la piste par son art, et hors des arènes par sa chaleur humaine, son grand coeur et son comportement populaire.

Didier voulait être écarteur, il a été écarteur... Il voulait ressembler au père, il a hérité de sa passion, de ses valeurs, de son charisme... Il voulait accéder aux......

Quelques commentaires

- J'avoue que je ne lis pas trop de livres mais vraiment cet ouvrage m'a tellement ému, surtout ton avant propos, que je voulais vraiment te féliciter pour cet ouvrage que tu as écrit. (Alexandre A Dumecq)

- Un superbe livre que je recommande à tous ! (Muriel)

- Le succès est à la hauteur de la qualité du livre. (François)

- Super livre (Julie)

- Je suis déjà à la moitié du livre. Quel régal, il me semble que vous êtes à côté de moi en train de me raconter une histoire... (Bernard)

- Ce livre mérite amplement le respect ! Superbe livre pour résumer une grande carriére qu'a effectuée Didier Goeytes. Ce livre montre à quel point Didier est un très grand champion ! Livre unique en course Landaise ! (Thomas)

- Un succès bien mérité ainsi qu'une attention et une reconnaissance pour la passion et l'intérêt des coursayres... Je pense qu'il est là votre secret à Didier et toi Michel : l'amour et la sincérité au service de la course landaise. Et une belle histoire d'amour, cela ne se refuse pas, cela se partage. Merci d' enrichir et d' entretenir la nôtre au travers de cet ouvrage. (Amies Coursayres)

- Merci pour tout ce travail et ce succès largement mérité !!! (Vincent)

- J'ai passé mon après midi au soleil avec comme lecture, devinez quoi !! Le livre "Didier Goeytes écarteur landais" Un avant goût des vacances à venir. Merci Michel. (Maria)

- Très beau livre (Nadine)
 
- Un très beau livre à découvrir. (Catherine)
 
- Votre livre m'a passionné, je l'ai lu d'un trait chose qui ne m'est pas arrivée depuis longtemps. (Jean-Claude)
 

- Je viens vers toi pour dire "bravo à ton livre" en mesurant le travail de rédaction. Ton implication pour la Course Landaise semble hors du commun ! (Armel)

- Pour ton livre, ton autre projet mené une fois de plus à bien, je ne peux que te féliciter pour ta passion et ta volonté. Je pense que personne n'a amené aussi loin la course médiatiquement parlant, ton support internet est excellent, ton travail sur Didier est le premier jet de ce qu'il doit advenir pour ton "entreprise" car je suppose que tu débordes d'idées pour le futur. (Julien)

Vidéo

L'un de nos lecteurs, brillant raseteur de surcroit, joint l'utile à l'agréable. Il passe ses vacances à Péniscola et m'adresse le message suivant : "quelques photos pour illustrer le grand voyage de ton œuvre jusqu'à Péniscola, petit village situé à 100 km au nord de Valence. J'en suis à 1995..."

"Didier Goeytes écarteur landais" s'internationalise... après l'article paru dans le magazine "Zeitung" voici donc l'ouvrage en promenade dans la péninsule ibérique... aurait-il fallu le traduire dans plusieurs langues ?

Remerciements

Remerciements : Le livre « Didier Goeytes écarteur landais/30 ans de course landaise » est sorti le 1er juin à l’occasion du festival art et courage.

Je tiens à remercier du fond du cœur toutes celles et tous ceux qui ont adhéré à ce projet, qui m’ont fait confiance et qui ont tenu à ce que cet ouvrage ait une place dans leur bibliothèque… organisateurs, acteurs, ou simples coursayres.  Tous les témoignages que vous m’avez fait parvenir jusqu’à ce jour sur la qualité et l’intérêt de cet ouvrage me font chaud au cœur,  et me laissent à penser que le travail accompli aura été utile à la course landaise.

Je remercie également Didier Goeytes qui s’est pleinement investi dans la promotion de ce livre, sans que je ne lui demande quoi que ce soit, prouvant ainsi que l’amitié n’est pas un vain mot pour lui. Je remercie également Eric Lesparre pour l’aide qu’il nous a apportée, ainsi que les medias (radios et presse écrite) qui se sont fait largement l’écho de cet ouvrage.

ARTICLE SUD-OUEST ICI

Nombreux sont ceux qui m'ont posé, et qui me posent toujours les deux mêmes questions : pourquoi avoir écrit un livre ? pourquoi votre choix s'est-il porté sur Didier Goeytes ?   Qu'il me soit ici permis de répondre à ces deux questions, puisque ces réponses ont été publiées sur certains autres sites consacrés à la littérature et à la vente de livres.
  "Je ne pouvais pas commencer la dernière partie de ma vie sans écrire quelque chose sur la course landaise.   Certes j'ai déjà beaucoup écrit, en tant qu'ancien correspondant de "La Course Landaise" (la fameuse Tuile) et de "La Talenquère", et aujourd'hui sur "Course Landaise Magazine" site internet que j'ai créé en 2006. Mais il fallait quelque chose de plus consistant, un véritable ouvrage, à l'image de la passion qui m'anime depuis que tout gosse j'ai découvert la course landaise dans les arènes de Pontonx sur l'Adour.
  Lorsque j'ai rencontré Didier Goeytes, mesuré sa passion, constaté toute l'énergie qu'il mettait à ses nouvelles activités après avoir été l'un des meilleurs écarteurs landais de ces 25 dernières années, apprécié le personnage pour ce qu'il a de valeurs humaines... j'ai tout de suite su que c'est sur lui que j'écrirai quelque chose. L'idée a mûri, je lui en ai parlé, il a dit oui... et je me suis lancé dans l'écriture.
  C'est un vrai travail d'historien que j'ai du réaliser... consultation d'un très grand nombre de documents (ma propre documentation, celle que Jacky Labernède a mise à ma disposition, et les fameuses fiches de Didier où tout est noté, répertorié, commenté), rencontres avec des acteurs de la course landaise, entretiens téléphoniques... et puis Didier, toujours présent pour répondre à une question, donner un renseignement, raconter une anecdote... Je l'ai parfois dérangé dans ses activités, mais il m'a toujours répondu, et quand il ne se souvenait plus il n'hésitait pas à passer un coup de fil au bon endroit pour avoir la bonne réponse.
  A partir de tout cela le travail d'écriture a commencé et s'est achevé en avril 2013. Les Editions Gascogne, contactées quelques mois plus tôt, m'avaient fait confiance... le projet est devenu réalité.
  Ecrire ce livre fut un bonheur : me plonger dans l'univers de Didier, raconter son histoire peu banale, retrouver par la même occasion des personnages illustres que j'avais auparavant connus et côtoyés, comprendre véritablement le sens des mots art et courage, et même humilité, et revivre 30 ans de cette course landaise que j'ai tant aimée, et que ses successeurs me feront sans doute aimer tout autant.
  On aurait pu donner à ce livre un autre titre, par exemple "Un boléro pour la vie" tant la passion pour la course landaise est fortement ancrée en lui, tant elle coule dans ses veines et ne le quittera sûrement jamais. Un autre titre a été choisi, "Didier Goeytes écarteur landais", sans doute plus simple, mais tellement authentique, et tellement identitaire.
  Ce livre, écrit par passion pour la course landaise et pour un homme peu singulier, trois fois champion de France des écarteurs, vainqueur d'un nombre incalculable de concours, magnifique devant les vaches nouvelles et les toros, aujourd'hui animateur incomparable, est paru pour ses 48 ans, le bel âge, l'âge où l'on est reconnu pour tout ce que l'on a fait, mais aussi l'âge où l'avenir est devant soi. Je n'espère plus qu'une chose, c'est que dans 48 ans une autre plume viendra écrire le second tome de ses mémoires." MP

Quelques souvenirs

Nogaro 13/07 avec Michel Lassalle et Suzanne                                          Tartas 6/07 à la Maison de la Presse